Les courses hippiques donnent une importance capitale aux côtes, celles-ci indiquant l’espoir de victoire existant pour tel ou tel cheval. Leur bonne interprétation pourra vous permettre de maximiser vos gains : Kelcul.net a donc choisi de vous éclaircir sur le sujet pour que vous puissiez jouer en toute maîtrise.
Principe
Les côtes influent sur les gains associés à la mise sur la victoire d’un cheval. Elles ne peuvent être, avant une course, que prédictive, et ne sont réellement fixé qu’une fois la course ayant eu lieu et le nombre de parieurs arrêté.
Ainsi, la côte d’un cheval représente le rapport probable de gain à un instant donné. Elle vous permet de connaître la somme qui vous sera payée si le cheval sur lequel vous avez pariez gagne la course. Elle correspond généralement à la probabilité de réalisation de l’évènement : plus la côte est petite, plus il a de chance de se réaliser.
Si votre pari est gagnant, votre gain sera égal à votre mise multiplié par la côte :
Gain = Mise * Côte
Comprendre les côtes
La côte brute trouve son fondement en mathématiques. Les côtes proposées par les bookmakers en diffèrent par certains paramètres ajustables.
La côte brute d’un évènement est égale à l’inverse de la probabilité.
Côte = 1 / Probabilité
Plus précisément, voici le mode de calcul pour le Jeu Simple, fourni par le PMU. Pour les courses de chevaux, la côte d’un cheval se détermine par un calcul :
Côte = Somme des enjeux joués sur les autres chevaux / Somme des enjeux joués sur le cheval choisi.
Prenons un exemple :
Soit une course de 4 chevaux, où parieurs engagent chacun des paris.
Le parieur A mise 5€ sur le cheval 1
Le parieur B mise 20€ sur le cheval 2
Le parieur C mise 15€ sur le cheval 3
Le parieur D mise 10€ sur le cheval 4.
D’après notre formule, la côte des chevaux sera :
Numéro 1 : (20+15+10) / 5 = 9/1
Numéro 2 : (5+15+10) / 20 = 1,5/1
Numéro 3 : (5+20+10) / 15 = 2,3/1
Numéro 4 : (5+20+15) / 10 = 4/1
Le PMU étant un bookmaker, il prélèvera une commission sur la partie totale des enjeux. Si les côtes publiées prennent compte de ces prélèvements, celle de notre exemple est la côte dite « brute », c’est-à-dire exempte de commission.
Interprétation des côtes hippiques
- Dénominateur de 1
Une côte ayant pour dénominateur 1, par exemple de 1/1, signifie que pour une mise de 1€ pariée sur un cheval, sa victoire vous rapportera 1€ de plus que votre mise (soit 1+1 = 2€), tandis que sa défaite vous fera perdre votre mise.
Ainsi, pour une côte de 4/1, vous remporterez 4 fois votre mise ainsi que votre mise initiale, soit pour un pari de 1€, 4 x 1€ (gain) + 1€ (mise initiale) = 5€ en cas de gain. En cas de défaite, vous perderez également votre mise de 1€.
- Dénominateur de 2
Pour un dénominateur de 2, il suffit d’additionner, en cas de gain, le numérateur et le dénominateur, et de multiplier ce résultat par la moitié de votre mise.
Ainsi, pour une côte de 5/2 sur laquelle vous avez misé 1€, cela donne (si votre cheval gagne) le calcul suivant : (5+2) x 1€/2 = 3,5€ de gain.
- Dénominateur de 4
Pour un dénominateur de 4, il faut diviser les deux chiffres de la fraction et multiplier le résultat par la mise.
Ainsi, pour une côte de 16/4 et une mise de 1€, le calcul à réaliser est 16/4 x 1€ = 4€ de gain.
- Dénominateur de 10
Il suffit, pour connaître le gain, de multiplier votre mise par la fraction. Vous obtiendrez alors votre bénéfice, auquel il faut ajouter votre mise pour connaître la somme qui vous sera reversée.
Ainsi, pour une côte de 15/10, le calcul pour 1€ de mise est : 15/10 x 1€ + 1€, soit 2,5€ de gain (et 1,5€ de bénéfice).
N’oubliez pas que plus la côte est élevé, plus le risque que vous prenez est élevé et plus votre gain le sera également…
La côte théorique
Pour vous aider dans votre arbitrage, il est possible de calculer la côte théorique d’un cheval, un instrument vous permettant d’apprécier les qualités de celui-ci et ses chances de triompher.
Elle est basée sur la carrière du cheval, et suis la formule suivante :
Côte théorique = Nombre de courses du cheval / Nombre de victoires
Elle peut être affinée en pondérant cette équation par les classements du cheval, pour déterminer ainsi sa progression. Plus l’historique du cheval est précis, plus celui-ci sera représentatif. N’hésitez pas aussi à prendre en considération les courses de même acabit, les chevaux réagissant différemment selon l’évènement.