L’origine du tiercé

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Le tiercé a été créé en 1954 par André Carrus, directeur et fondateur de la société : le PMU. Il s’agit d’un concept de pari sportif reposant sur une course de chevaux.
Le tiercé est la première combinaison sur lesquels les paris furent jouer à ses débuts. Petit à petit, de nouvelles formes de paris se sont développés, avec l’apparition de nouvelle combinaison telle que le quarté, le quinté, et enfin le quinté +. Ces nouvelles combinaisons permettaient aux parieurs de pouvoir viser des gains plus importants en réduisant leur chance de victoire.

Qu’est ce que le tiercé ?

Le tiercé est un pari hippique qui consiste à parier sur 3 chevaux au cours d’une course hippique. Ainsi, un tiercé réussi consiste à désigner les 3 chevaux classés aux 3 premières places de la course. Le gain le plus important est atteint lorsque le tiercé est donné de manière ordonné, c’est à dire que le parieur a défini le cheval situé à la première place, mais aussi celui terminant la course en seconde position ainsi que le 3ème de la course.
Le tiercé est donc un moyen de réaliser des combinaisons qui permettent d’accroître la difficulté du pari et de rendre les côtes plus attrayantes. Ainsi pour une mise de 10 euros, les gains possibles seront bien plus élevés que pour un pari simple sur un seul chevaux,  mais les probabilités de les atteindre seront plus faibles.
Le succès du tiercé fut favorisé par les nouvelles méthodes de validation des paris telles que le bordereau perforé ou encore les valideuses, qui permirent aux paris d’être enregistré beaucoup plus rapidement. Le premier Tiercé démarra le 22/01/1954 et permis de faire exploser le PMU. Avec un chiffre d’affaire d’environ 50 millions d’euros en 1953, celui-ci passa à près de 203 millions en moins de 6 ans pour dépasser les 2 milliards d’euros en 1980.

Les probabilités des paris

Pour aborder un peu les probabilités liés aux mises apportées lors des paris, nous allons devoir faire un peu de mathématiques. Le nombre de combinaisons possibles à l’issue d’une course que nous appellerons N varie en fonction du nombre de participants à la course que nous appellerons n. Ainsi, plus il y a de jockeys (n) en course, plus il y a de combinaisons (N) possibles, ce qui semble logique.
Pour calculer ce fameux nombre de combinaisons N, nous allons utiliser une formule statistique : N = n * (n-1) * (n-2). Cette formule permet ainsi de définir la probabilité de trouver le bon tiercé pour quelqu’un qui ferait son choix « au hasard ». Pour 10 participants, il y a donc : 10 * 9 * 8 = 720 combinaisons possibles de tiercé. Ainsi, un amateur qui ne connaît pas les participants et qui ferait tous ses choix au hasard aurait 1 chance sur 720 de trouver le tiercé ordonné gagnant, ce qui est relativement faible. Tout l’intérêt du tiercé consiste donc à se renseigner sur les chevaux, à étudier minutieusement l’historique de leur course, à se renseigner également sur leur jockey pour déterminer lesquels ont le plus de chance de se retrouver sur ce fameux podium.
L’étude des probabilités permet donc de comprendre à quel point il est difficile pour un parieur de réaliser un tiercé ordonné. Pour palier le problème du nombre de perdants, André Carrus mis en place des gains pour les parieurs ayant réalisé le tiercé dans le désordre.

Un succès à l’origine du quarté quinté +

L’étude des probabilités liée au succès rencontré par le tiercé montre que André Carrus ne s’est pas trompé en complexifiant de plus en plus les paris pour atteindre des probabilités très faibles de réussite. Ainsi, en affichant des gains potentiels extrêmement élevé, le PMU a attiré de nombreux parieurs et a su développé un modèle économique moderne en adéquation avec les attentes des joueurs.

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